Dinosaures

Les confidences d’Amagny : Journaling Novembre 2024

Introduction

Bienvenue dans ce nouvel épisode de mon journal ! C’est un espace où j’aime partager mes pensées, explorer mes passions et raconter ces petits fragments de vie qui, mis bout à bout, forment mon histoire.

Novembre est souvent vu comme un mois gris et mélancolique, mais c’est surtout une belle occasion de ralentir, de réfléchir et d’apprécier l’essence des petites choses. Dans ces pages, mon journaling vous emmène pour une exploration intime et variée. Je parlerai de mes lectures, des douceurs automnales, de l’actualité et bien sûr de quelques pépites culturelles

Entre souvenirs et coups de cœur, je souhaite vous emmener dans un voyage entre passé et présent. Un hommage aux ancêtres en toile de fond et des souhaits d’un avenir meilleur comme perspective. Pas de perfection, juste la vie dans ce qu’elle a de sincère et de touchant. Prenez une tasse de thé ou un chocolat chaud et installez-vous confortablement. Prêts à embarquer ?

Semaine du 1er au 03 novembre 🪦🎥🥊

Vendredi 1er novembre : Honorer nos ancêtres autrement

Dans ma famille, nous ne fleurissons plus les tombes à la Toussaint, une tradition qui s’est effacée avec le temps. Pourtant, je ne ressens pas de culpabilité. Les ancêtres occupent une place essentielle dans ma vie, et je trouve d’autres façons de leur rendre hommage au quotidien. Transmettre leurs souvenirs et leurs valeurs aux enfants, cuisiner les recettes de ma grand-mère, ou afficher leurs photos dans mon foyer sont autant de gestes qui perpétuent leur mémoire.

Le nom de ce blog, Amagny, est d’ailleurs un hommage à ma grand-mère originaire du Pays basque. Ce site est une façon de transmettre son héritage et de garder vivante son influence.

Il peut y avoir différentes façons de rendre hommage à nos ancêtres. J’en ai découvert une dans Vivre avec nos morts, de Delphine Horvilleur qui aborde, avec poésie et profondeur, les traditions liées au souvenir des défunts. Dans le chapitre « Elsa – Dans la maison des vivants », elle décrit la pratique juive consistant à déposer des pierres sur les tombes plutôt que des fleurs. Ces pierres symbolisent la mémoire et la continuité entre les vivants et les morts.

Elle explique que déposer un caillou sur une tombe, c’est affirmer sa place dans l’héritage des générations et prolonger l’histoire familiale. Ce geste, à la fois simple et puissant, incarne l’idée que les liens ne disparaissent pas, même au-delà de la mort.

De ton coté, as-tu des pratiques et traditions particulières concernant tes ancêtres ?

Et puis, le caillou en hébreu, porte un nom particulier, dont le signifiant caché à valeur de puissant symbole. Un caillou se dit Ebben, et ce mot une fois fendu, en révèle deux qu’il semble avoir fusionner =, « ab » et « ben » – « le parent » et « l’enfant ». Poser un caillou sur une tombe, c’est déclarer à celui ou celle qui y repose que l’on s’inscrit dans son héritage, que l’on se place dans l’enchaînement des générations qui prolongent son histoire. La pierre dit la filiation, réelle ou fictive, mais toujours véritable.

Samedi 2 novembre : Une découverte émouvante au cinéma

affiche robot sauvage

Ce week-end, nous avons vu Le Robot Sauvage au cinéma. Je ne suis pas spécialement adepte des films de robots, mais celui-ci m’a réellement touchée. C’est une épopée émouvante qui explore la relation complexe entre nature et humanité.

Loin de romantiser la nature, le film la présente sous un jour réaliste : parfois cruelle, mais jamais autant que les humains eux-mêmes. Comme souvent avec les productions DreamWorks, Le Robot Sauvage propose une double lecture captivante, capable de séduire aussi bien les enfants que les adultes.

Le film aborde des thèmes universels et philosophiques qui remontent aux débuts de la robotique : les émotions sont-elles réservées aux humains ? Cette réflexion profonde est habilement intégrée à une histoire qui reste accessible.

Si vous cherchez un film d’animation qui allie réflexion et émotion, Le Robot Sauvage est un excellent choix pour toute la famille. Quel est ton film DreamWorks préféré ? Celui-ci monte sur mon podium.

Le mot de ma fille: « J’ai appris qu’il ne fallait jamais baisser les bras comme le petit oiseau qui s’est entraîné à voler ».

Dimanche 3 novembre : Soutien à Imane Khelif

Ce dimanche, je tiens à exprimer mon soutien à Imane Khelif, la championne olympique de boxe. Elle a récemment posé pour Vogue Arabia, et je la soutiens. Promouvoir son parcours est important, surtout face au déferlement de haine qu’elle a subi lors des Jeux Olympiques de Paris.

Le féminisme doit être intersectionnel, sinon il ne l’est pas. Les attaques qu’elle a endurées sont un triste reflet de l’hostilité encore présente sur les questions de genre. Elle incarne une forme de courage et de résilience, et je continue à soutenir ses initiatives.

imane khelif vogue

Nous avons terminé ce week-end par une activité plus légère mais tout aussi agréable : la préparation de crêpes pour célébrer la fin des vacances. Un moment de convivialité et de douceur pour clore cette période. As-tu un rituel pour marquer la fin des congés ?

Semaine du 04 au 10 novembre ⛓️‍💥😔♻️💉🎸🌻

Lundi 04 novembre : L’arrestation d’Ahou Daryaei

Ce lundi, j’ai été émue par l’arrestation et l’internement d’Ahou Daryaei par les autorités iraniennes. Les images de cette jeune femme détenue et maltraitée par son propre gouvernement rappellent avec une force terrible les violences auxquelles sont confrontées celles qui osent défier le régime. Ce genre d’événement est un cri de détresse pour les droits humains et la liberté d’expression dans des régimes autoritaires.

dessin Ahou Daryaei-hamed-shamloo
Dessin Ahou Daryaei-hamed-shamloo publié sur le site LeProgrès ici.

Mercredi 06 novembre : Réélection de Trump

Dans la série des mauvaises nouvelles, Donald Trump est réélu président des États-Unis. C’est un événement qui suscite de vives préoccupations, notamment pour les femmes, les peuples autochtones, la communauté queer, les personnes racisées et les classes populaires, qui risquent d’être les premières à en pâtir. Le monde entier, malheureusement, semble aussi voué à en payer le prix. Si seulement cela pouvait nous servir de leçon pour 2027 ! Car, entre néolibéralisme et une gauche trop molle, il est clair que nous allons droit vers des dérives autoritaires. Es-tu également préoccupée par la géopolitique ?

Jeudi 07 novembre : Écologie entre discours et pratique

En allant travailler, j’ai écouté l’émission Et maintenant ? La grande transition sur Fréquence Protestante, avec Alexandre Monnin, auteur de Politiser le renoncement. J’ai vraiment apprécié son approche, qui recontextualise l’écologie. J’avoue avoir du mal avec les discours qui réduisent l’écologie à des actions purement individuelles. Bien que ce soit déjà une démarche tout à fait louable, que j’ai moi-même entrepris, cela ne devrait pas se limiter à faire du zéro déchet ou à jardiner. Et toi es-tu sensible aux questions environnementales ?

Vendredi 08 novembre : vaccination et santé publique

Après sa journée d’école, ma fille a eu son rappel de vaccin TETRAVAC-ACELLULAIRE (contre la diphtérie, le tétanos, la polio et la coqueluche).

Les vaccins sont les seuls moyens prouvés pour renforcer l’immunité contre des maladies graves. Pour celles et ceux qui aiment les films d’horreur, regardez comment on meurt du tétanos. L’Exorciste, à côté, c’est de la rigolade.

Le vaccin est devenu une « opinion » comme une autre, et on entend aussi bien des pro que des anti-vaccins. Ce glissement sémantique est inquiétant, surtout quand on voit des épidémies comme la polio, la rougeole ou la méningite revenir. Pourrait-on imaginer un instant être pro ou anti-insuline pour le diabète (même si ça doit sûrement exister quelque part…) ?

Le papa de ma fille, médecin d’origine africaine, m’a souvent expliqué que, dans son pays natal, les vaccins sont perçus comme une bénédiction, une chance pour lutter contre la mortalité infantile. C’est étonnant de voir à quel point certaines personnes en Occident sont hostiles aux vaccins, alors qu’en Afrique de l’Ouest, ils sont souvent vus comme un moyen précieux pour sauver des vies.

Personnellement, j’ai été choquée par la réaction de certains collègues durant la période Covid. Certes, l’accès aux études scientifiques est parfois limité, et il est facile pour le grand public de se perdre dans le flot d’informations. Mais pour des professionnels de santé, c’est incompréhensible. Le travail face aux fake news médicales devient épuisant.

Samedi 09 novembre : une journée éclectique

Les déterminants de la santé mentale

L’association genevoise Minds, dans le cadre d’un projet de recherche, a publié une synthèse des déterminants de la santé mentale. J’ai trouvé cette infographie très intéressante. Elle montre que la santé mentale est influencée par bien plus que notre environnement immédiat. En effet, de nombreux facteurs échappent au contrôle des individus, ce qui souligne l’impact des inégalités et la responsabilité des décideurs dans la promotion de la santé mentale.



Les mystères de la foi

J’ai aussi regardé l’émission Dans les yeux d’Olivier – Les mystères de la foi. Olivier y rencontre des bénédictines de Notre Dame du Pesquié. J’ai été très agréablement surprise par ces femmes. Leur perception de l’existence m’inspire un profond respect.


Dans cette vie monastique, quelle est l’importance du travail ? Le travail est très important pour gagner notre vie premièrement. Et d’autre part, pour ce qui est de mon domaine de la formation des novices, c’est excellent comme école de réalisme. Il faut que la foi soit toujours relié au réel. C’est la création. On est en contact avec la création telle qu’elle est sortie des mains du créateur, et ça c’est extrêmement important et ça fait le lien avec notre vie de foi.

L’ancrage de la foi dans la réalité me paraît essentiel pour éviter de se perdre lorsqu’on s’investit corps et âme dans une pratique religieuse. Cette réflexion met en lumière l’importance d’un équilibre entre spiritualité et vie quotidienne.

L’appel de Dieu peut se vivre autant dans le monde que dans un monastère et qu’on peut être aussi libre dans le monde, que dans un monastère si on répond à la vocation que Dieu nous donne chaque jour. C’est vraiment chaque jour, si on essaye de suivre le Christ et l’amour qu’il nous donne, on peut être très heureux, seconde par seconde et il y a que ça qui compte finalement.

Cette vision de la foi m’inspire beaucoup. Si la vie monastique peut sembler intimidante pour les laïques, l’inverse est probablement vrai aussi. Pourtant, j’apprécie l’idée de réconcilier ces deux univers et de montrer qu’il est possible de vivre intensément sa foi, quelle que soit la manière de vivre.

Tu es de ma famille

affiche coco disney

Enfin, pour notre soirée pyjama, nous avons regardé Coco, l’un des derniers films de Disney. Je le trouve très réussi. Il aborde des sujets profonds comme la mort, les troubles cognitifs chez les personnes âgées et l’importance des valeurs familiales, tout en offrant une perspective non religieuse sur cet événement de la vie. Que penses-tu de ce long métrage d’animation ?

C’est émouvant de réaliser que nos ancêtres disparaissent lorsque nous cessons de nous souvenir d’eux. J’avais lu sur Twitter que connaître les prénoms de ses arrière-grands-parents est un critère de « bourgeoisie ». Peu importe l’étiquette, je trouve intéressant de savoir si on les connaît et pourquoi. Pour ma part, j’ai la chance d’avoir ma tante Isabelle, passionnée de généalogie, et ma grand-mère paternelle qui a créé un arbre généalogique.

Je n’ai pas eu la chance de tous vous connaître, mais Louise, Flavius, Anne, Gérard, Françoise, André, Fernande et Jules, je ne vous oublie pas. C’est vertigineux de se dire que nous aussi, un jour, serons oubliés, et que quelqu’un pensera à nous pour la dernière fois.

Dimanche 10 novembre : En avant les histoires

Exposition Playmobil®

Aujourd’hui, nous sommes allés à la troisième édition de l’exposition Playmobil® à Châtenay-Malabry. Les dioramas, présentés dans une grande salle d’école, étaient impressionnants. Les figurines, issues de collections privées, comprenaient des personnages des premières générations, vieux de plus de cinquante ans. D’ailleurs, ma fille joue toujours avec les Playmobil® que nous avions étant enfant !

Parmi les scènes exposées, il y avait une bataille entre autochtones américains et cow-boys, un château fort, une immense scène de Noël, une banquise, un village de pêcheurs, une scène de Naruto, le débarquement, et même une ville écologique. Une zone était réservée à la vente de sets et personnages d’occasion. Bien sûr, on est repartis avec une sirène !

Les premiers prix d’un concours pour enfants étaient exposés, et le réfectoire avait été aménagé en espace de jeu pour les plus petits. Cerise sur le gâteau, le prix d’entrée était reversé au Téléthon.

exposition Playmobil®

J’ai appris que le groupe Playmobil® traversait des difficultés financières, ce qui me brise le cœur. Ces jouets font partie de mon enfance avec mes sœurs, et j’ai l’impression que Playmobil® a raté le coche en ne se diversifiant pas autant que Lego, qui a acquis des licences comme Disney et Marvel. Est-ce que toi aussi Playmobil® a fait partie de ta vie ?

Malgré tout, je trouve que c’est un jouet de qualité : quasiment incassable, il stimule l’imagination et la motricité fine. Le rapport qualité-prix est excellent comparé à d’autres jouets sur le marché. Je trouve que c’est une valeur sûre pour un cadeau d’anniversaire.

Saveurs d’automne

Mon père est revenu d’un séjour dans le Loir-et-Cher chez ma grand-mère. Il a rapporté une quantité impressionnante de légumes frais achetés directement chez le producteur. Selon une étude récente de l’UFC Que Choisir, c’est l’une des régions les plus avantageuses pour faire ses courses, alors il en a profité !

Avec toute cette récolte, mes parents ont préparé un délicieux pot-au-feu, un plat réconfortant qui fait presque aimer l’automne. Quel est ton plat favori de saison ?

Semaine du 11 au 17 novembre

Lundi 11 novembre : travail de mémoire 🪖🙏🏻👧🏽🦕🍂

Hommage aux soldats de la première guerre mondiale

On croit mourir pour la patrie; on meurt pour des industrielsL’Île des Pingouins (1908), Anatole France.

Cette année, le 11 novembre a fait grand bruit avec la proposition de supprimer ce jour férié. Jean-François Copé a déclaré : « Il y a mille manières de commémorer sans pour autant ne pas travailler. Ou alors ça veut dire que nous avons 65 millions de Français qui sont au pied des monuments aux morts les 11-Novembre. Ça se saurait. » Qui en a assez de la condescendance de la classe politique ? Ce genre de personnage m’exaspère au plus haut point !

Entre ça et les micro-trottoirs où l’on met en scène des Français qui ignorent la signification de cette date, on souffle. Nous ne sommes pas tous sensibles au mêmes choses. Je ne crois pas que c’est en méprisant les gens qu’on leur donnera envie de s’y intéresser.

Lors de mes ateliers avec des patients souffrant de la maladie d’Alzheimer, j’ai préparé un quiz pour les aider à se restituer dans le temps et travailler leur mémoire. Ces moments sont toujours riches en anecdotes personnelles et permettent de valoriser chaque individu. Cette guerre garde encore une importance particulière.

Les Chiens de garde » (1932) de Paul Nizan

Après-midi cinéma


Nous avons vu Angelo dans la forêt mystérieuse. En résumé, c’est une réinterprétation d’Alice au pays des merveilles. Angelo est un petit garçon à l’imagination débordante qui voit tous les événements de la vie quotidienne comme autant d’occasion de se mettre en scène en tant que super héro.

Le mot de ma fille: « Il fallait être très courageux pour être tout seul dans une forêt enchanté. »

film angelo

Soirée série

En soirée, c’était le lancement de la série événement Cats Eyes. C’est l’un des dessins animés les plus marquants de mon enfance. Avec mes sœurs, nous nous identifiions beaucoup à ces personnages. L’atmosphère de la série est un peu comme une publicité pour parfum, avec Paris en toile de fond. Camille Lou est juste sublime, mais pourquoi cette perruque ? Une fois de plus, je ne comprends pas le déferlement de haine qu’elle subit sur les réseaux sociaux.

cats-eyes
illustration tf1

Mardi 12 novembre : il est minuit moins quelques secondes.

Je n’ai pas suivi l’intégralité de l’émission La grande librairie, mais j’ai vibrée en écoutant le texte de fin de Philippe Descola, d’une puissance incroyable que tu peux retrouver ici, même si cela a tendance à raviver mon éco-anxiété.

A l’échelle de l’histoire humaine, il est minuit moins quelques secondes. Lorsque minuit sonnerie dans quelques décennies, nous entrerons dans un monde qu’aucun humain, n’aura jamais connu, mais dont quelques un dans les bidonvilles du Sud, ont commencé d’expérimenter les effets… 

Mercredi 13 novembre : réflexions diverses

Atelier les petits philosophes

Ma fille a poursuivi son cycle d’ateliers philosophiques à la bibliothèque municipale. Je l’ai inscrite dans le but de l’aider à gagner en confiance à l’oral. Le thème du jour était : « Qu’est-ce qu’une émotion ? » Elle était ravie d’avoir pris la parole plusieurs fois. Je l’ai encouragée dans cette démarche, et elle a constaté par elle-même qu’en multipliant les interventions, elle se sentait de plus en plus à l’aise. Elle ne veut pas en dire grand-chose en sortant. C’est un moment qui lui appartient et je respecte son silence.

Fiche de lecture sur l’éducation positive

J’ai continué ma lecture de Calme, ferme et bienveillant de Béatrice Kammerer, une autrice que j’ai découverte grâce au podcast Méta de choc sur l’éducation positive, à découvrir de toute urgence ici.

J’ai lu les chapitres 3 et 4 qui abordent les raisons d’adopter cette approche éducative et la sociologie des familles qui en sont adeptes. Un passage sur l’usage du langage en fonction des milieux sociaux m’a particulièrement interpellée. Bien que ces marqueurs sociaux me dérangent sur le principe, je souhaite que ma fille connaisse les codes de l’élite et de la bourgeoisie. C’est triste à dire mais c’est une petite fille non-blanche, et elle devra faire deux fois plus d’effort pour obtenir des résultats.

Psaume du jour : 22

01 Le Seigneur est mon berger : je ne manque de rien.
02 Sur des prés d’herbe fraîche, il me fait reposer. Il me mène vers les eaux tranquilles.
03 Il me fait revivre ; il me conduit par le juste chemin pour l’honneur de son nom.
04 Si je traverse les ravins de la mort, je ne crains aucun mal, car tu es avec moi : ton bâton me guide et me rassure.
05 Tu prépares une table pour moi devant mes ennemis ; tu répands le parfum sur ma tête, ma coupe est débordante.
06 Grâce et bonheur m’accompagnent tous les jours de ma vie ; j’habiterai la maison du Seigneur pour la durée de mes jours.

Depuis ma renaissance spirituelle, je me sens apaisée. Je me sens détentrice d’une bonne nouvelle qui enveloppe mon cœur de chaleur. Ce psaume résonne profondément en moi. Il m’apaise et me rassure.

Jeudi 14 novembre : communiquer avec son enfant

Je suis le compte Un amour au naturel de la puéricultrice Nadège Pétrel sur Instagram. J’ai même acheté deux de ses ouvrages, Histoires relaxantes pour enfants hypersensibles et 50 clés pour aider un enfant face à la peur de la mort. J’ai apprécié son approche bienveillante, mais ma fille n’a pas vraiment accroché aux histoires. En revanche, le livre sur la mort m’a paru très pertinent, surtout d’un point de vue professionnel, car c’est un sujet rarement abordé.

Dans un de ses posts, elle proposait trois questionnements à poser à son enfant après l’école :

  1. Comment est-ce que tu t’es senti aujourd’hui ?
  2. Est-ce que les autres ont été respectueux avec toi ?
  3. Quel a été ton moment préféré de la journée ?

Je trouve cette démarche intéressante. Est-ce que c’est quelque chose que tu pratiques ou que tu aimerai mettre en place avec tes enfants ? Quelles questions aimes-tu poser ?

Vendredi 15 novembre : Voyage Nocturne au Jardin des Plantes

Nous avons eu la chance de découvrir en avant-première « Jurassique en voie d’illumination » au Jardin des Plantes. Ce musée, où l’une de mes sœurs travaille depuis près de 20 ans, est un incontournable pour quiconque visite Paris. Chaque année, le Muséum d’Histoire Naturelle organise une promenade nocturne unique, où des sculptures lumineuses prennent vie. Pour cette édition, qui pourrait être la dernière, le thème était le Jurassique.

Cette exposition a été conçue avec soin par une équipe de chercheurs, chercheuses et illustratrices scientifiques du muséum, afin de refléter fidèlement les créatures et les paysages du Jurassique. Une expérience immersive qui permet de voyager dans le temps, au cœur de cette époque fascinante et révolue.

C’était aussi l’occasion de partager un moment en famille pour les cousins et cousines qui attendaient de déguster une barquette de frites avec impatience. Déambuler dans les allées du Jardin des Plantes en pleine nuit a un côté magique et renforce l’impression d’être transporté dans un autre temps. C’était impressionnant d’observer ces dinosaures hauts comme des bâtiments et de se dire qu’ils ont existé et disparu. Nous aussi, humains, connaîtrons ce même sort, et que laisserons-nous en dehors des montagnes de plastique ? C’est vertigineux de se dire que nous ne sommes qu’une petite poussière dans l’espace et le temps.

Dimanche 17 novembre : un après-midi culturel

Brunch dominical

Ce matin, j’ai brunché avec deux anciennes collègues de travail dans ce restaurant. L’une est adjointe de direction dans un réseau de santé, et l’autre est assistante sociale. En les écoutant, je me rends compte de la chance que j’ai de pouvoir travailler à mon compte. Mon expérience en salariat a été douloureuse, et j’apprécie d’autant plus ma situation actuelle. Si cela t’intéresse, je peux te raconter mes mésaventures professionnelles, et crois-moi, il y en a eu quelques-unes !

Nous avons parlé du courrier que j’ai reçu il y a quelques jours concernant ma retraite. Il me reste encore l’équivalent de toute une vie de travail à accomplir avant de pouvoir en bénéficier. Ce constat est à la fois déprimant et presque insensé. Il m’amène à réfléchir sur la valeur collective du travail et sur ce que cela signifie réellement dans nos vies. Il est évident qu’il y aurait beaucoup à dire sur ce sujet. Cependant, mon expérience m’a plutôt poussée à adopter une approche différente : profiter de l’instant présent tout en restant prévoyante, dans la mesure du possible, pour l’avenir. Toi tu es plutôt du genre autruche ou control-freak ?

Post twitter sur la maladie

Et toi, si tu répondais en toute honnêteté : est-ce que ton métier mérite vraiment tous les sacrifices que tu as faits jusqu’à présent ? Pour ma part, mon expérience professionnelle m’a conduit à cette conclusion : le travail, on peut toujours le rattraper. Mais le temps perdu avec les gens qu’on aime, lui, est définitivement envolé.

Atelier créatif automnal

personnage Chactas héros de Atala

Après le brunch, j’avait inscrit ma fille à un atelier « Herbier créatif » à la maison de Chateaubriand. Les enfants ont eu la chance de visiter le parc avec une médiatrice qui leur a appris à identifier les arbres en fonction de leurs feuilles. Ils en ont ramassé tout au long du parcours. Mention spéciale pour la course dans l’épais tapis de feuille, qui a fait rire ma fille aux éclats. Ils ont ensuite réalisé un portrait du héros Chactas du livre Atala avec leurs récoltes. Ce livre est une sorte de Roméo et Juliette se déroulant entre des personnages autochtones d’Amérique.

Point vocabulaire

[Petite parenthèse : Je n’utilise plus le terme « indiens/amérindiens d’Amérique » depuis plusieurs années, car cela perpétue l’erreur coloniale de Christophe Colomb. Le terme correct est désormais « indigènes ou autochtones d’Amérique », et c’est une question de respect envers les peuples concernés].

Découvrir François-René de Chateaubriand 

Chateaubriand est un auteur que je n’ai jamais étudié, malgré mes études littéraires. Constance, la guide, m’a expliqué que ses romans sont tombés en désuétude, et que Les Mémoires d’outre-tombe sont assez longues et peu intéressantes en extraits. Elle m’a recommandé Les Aventures du dernier Abencérage comme point de départ.

Je trouve intéressant ce principe des mémoires qui, contrairement à l’autobiographie, contextualisent le récit. C’est un peu ce que j’essaie de faire avec le journaling. Et ouais je me prends pour Chateaubriand ma gueule !

Les premières et les dernières fois dans l’existence


Mon grand-père était un grand passionné de Chateaubriand. Le dernier voyage qu’il a voulu faire était à Saint-Malo, la ville natale de l’auteur. Mon papi, en situation de handicap à la suite d’un accident de voiture dans son enfance, a eu une fin de vie douloureuse. Il savait que ce voyage serait probablement son dernier. Cela m’amène à me poser une question : que ressent-on lorsqu’on sait que certains événements sont les derniers ?

On est souvent très attentif aux « premières fois » dans la vie : premiers pas, premier amour, etc. Mais qu’en est-il des « dernières fois » ? Je ne les trouve pas moins émouvantes. Elles sont plus délicates à percevoir car sur le moment, nous n’avons pas forcément conscience que c’est la fin. Te rappelles-tu du dernier baiser avec un amour passé ? La dernière fois que tu as emprunté les escaliers pour quitter ton lieu de travail ? Est-ce que tu as des moments qui t’ont particulièrement marqué ?

En tout cas, l’atelier était très réussi et a été un excellent investissement pour 5€ ! Ma fille qui était venue en traînant un peu des pieds et repartie enchantée par son après-midi.

Le principe de réaliser un portrait avec des feuilles d’automne est une bonne idée d’activité, que l’on peut facilement reproduire à la maison.

Semaine du 18 au 24 novembre 😷🤱🏻☃️👠✊🏻

Lundi 18 novembre : entre inquiétude et légèreté

Les dangers de la pollution

Ce matin, la radio annonçait un triste record : New Delhi a atteint un niveau historique de pollution atmosphérique, contraignant les autorités à fermer les écoles. Face à cette situation alarmante, les mots me manquent. Comment se projeter dans un avenir si incertain, pour nous et surtout pour nos enfants ?

En France, les politiques s’interrogent sur la baisse de la natalité, mais comment envisager sereinement une grande famille dans un monde confronté à des catastrophes écologiques prévisibles ? Si j’avais été adulte dans les années 70 ou 80, j’aurais probablement rêvé d’avoir 3, 4, voire 5 enfants. En 2024, je suis terrorisée pour l’avenir de mon unique enfant.

Les enseignements de la pop culture

Dans un moment plus léger, j’ai regardé l’émission de Sam Zirah, AJA n°201, où l’influenceuse Noémie Ma Belleuh partageait son expérience émouvante de grossesse gémellaire en tant que mère célibataire. Elle a livré un témoignage poignant :

J’aime pas trop le terme maman solo. Parce que je suis juste maman. Je sais pas pourquoi la société elle a besoin de dire elle est maman solo ? Les mamans on est toutes des mamans en faite. Il y a des femme qui sont en couple, c’est comme si elles étaient maman solo. Je voulais pas que les gens se disent « oh la pauvre. T’es maman solo c’est dur . Ah tu as des jumeaux toute seule ». Franchement c’est peut-être difficile à une certaine échelle, mais c’est la plus belle difficulté de ma vie. C’est quelque chose qui m’a rendu courageuse. Mes enfants ce sont mon moteur dans la vie. Je suis née avec eux en faite. Finalement, je me demande même ce que j’étais avant. Je suis née avec mes enfants. […] Je pense que chaque chose est faite parfaitement à sa place et je le comprends chaque jour. J’aurai peut être pas été aussi bonne mère si j’étais restée avec le père de mes enfants.

Noémie a montré qu’être mère, même dans des conditions difficiles, est une force immense. Elle voit dans cette expérience un parcours qui l’a rendue plus courageuse et profondément connectée à elle-même. Pour elle, chaque étape de sa vie est une opportunité d’apprentissage et de transformation. Te reconnais-tu dans son expérience ? Moi aussi la maternité m’a profondément changée et rendue plus forte!

Mercredi 20 novembre : Charge mentale parentale

Aujourd’hui, ma lecture du chapitre 5 de Calme, ferme et bienveillant de Béatrice Kammerer m’a fait réfléchir sur la charge mentale parentale (*obligation de devoir penser à tout, tout le temps et pour tous les membres de la famille).

L’autrice souligne une réalité persistante : dans de nombreux couples, la mère est perçue comme le « parent par défaut », tandis que le père joue un rôle secondaire, un constat souvent ignoré faute de travaux historiques et scientifiques approfondis.

Le burn-out parental

Isabelle Roskam, chercheuse en psychologie, a adapté le questionnaire de Maslach pour étudier le burn-out parental (*épuisement résultant d’un stress chronique), un phénomène qui toucherait 5 à 10 % des parents en France. Comment être bienveillant et positif quand nos propres besoins restent insatisfaits ?

Comment être empathique et non violent quand on se souvient que l’un des signes du burn-out est précisément de ressentir une forme de distanciation, de dépersonnalisation voire d’agressivité vis-à-vis de tous ceux qui pourraient nous rajouter une charge de travail ?

Le chapitre explore aussi la notion controversée de « travail procréatif », un concept qui invite à réfléchir sur les nombreuses implications des grossesses — physiques, psychologiques et financières — au-delà du bonheur qu’elles peuvent apporter.

Le maternage proximale

Enfin, elle aborde le maternage proximal, qui inclut des pratiques comme l’allaitement, le cododo, le portage, ou encore la diversification menée par l’enfant. Bien qu’il vise à répondre au plus près des besoins des enfants, ce type de maternage génère une inégalité notable dans l’investissement parental, avec un poids souvent plus lourd pour les mères.

Mon expérience du maternage proximale

Personnellement, j’ai suivi certains principes du maternage proximal, en toute connaissance des déséquilibres qu’ils impliquent. Tu peux retrouver mon expérience de l’allaitement et du cododo sur ce blog. Je ne regrette rien, mais je reste convaincue que ces pratiques doivent avant tout être un choix personnel. Il est essentiel de ne pas polariser les opinions en prônant une méthode unique comme « meilleure ». La solution idéale est celle qui correspond à nos besoins et nos valeurs!

Cette réflexion me rappelle que la parentalité est un équilibre subtil entre nos convictions et notre réalité quotidienne. Comment arrives-tu à concilier ton idéal et la réalité de ta vie de parent ?

Les adieux du roi Nadal

L’auteur Nicolas Mathieu a partagé un texte magnifique sur insta, rendant hommage aux adieux de Rafa au tennis. Ce moment marquant m’a rappelé avec tendresse ses premiers Roland Garros, le tournoi qui a forgé sa légende. Je me souviens que ma meilleure amie avait un véritable crush sur lui. Elle était tellement fascinée par le champion qu’elle avait même changé la langue de son téléphone pour l’espagnol, juste pour se sentir plus proche de son idole🤭.

Jeudi 21 novembre : l’automne feat l’hivers

Winter is comming

Incroyable mais vrai : aujourd’hui, il a neigé en région parisienne. Bien que mon intervention professionnelle de l’après-midi ait été annulée, cette météo inattendue a apporté son lot de joies : observer les flocons de neige tomber par la fenêtre, faire une bataille de boules de neige.

Nous avons réalisé un petit bonhomme de neige. Cela m’a remémoré les différents épisodes neigeux rocambolesques que j’ai vécus et surtout mon tout premier bonhomme. Je me rappelle qu’enfant j’étais un peu mélancolique en le voyant fondre. C’est toute la beauté du côté éphémère de la neige. Quel enfant ne rêverait pas d’avoir un petit Olaf qui ne fond jamais ?

Mais cette féérie hivernale m’a également rappelé une réalité bien plus dure : celle des femmes, hommes et enfants contraints de passer cette nuit glaciale à la rue. Une pensée pour eux, en espérant qu’ils trouvent un peu de chaleur et de réconfort malgré l’abandon des services publiques !

Cover Girl! Put your bass in your walk

En fin de journée, une bonne nouvelle est tombée : Nicky Doll a annoncé l’arrivée d’un Drag Race France All Stars ! Une perspective haute en couleur et en glamour. Quelles candidates aimerais-tu revoir ? Moi c’est la Picho sans aucun doute ! Si tu ne connais pas encore ma passion pour Drag Race, rendez-vous ici!

drag race France All Star

Vendredi 22 novembre : être une femme libérée

Quitter ou ne pas quitter twitter ?

Le premier journal de France, Ouest-France, a annoncé son départ de Twitter. Depuis le rachat de ce réseau par vous savez qui, il s’est transformé en une véritable fosse à purin où le fascisme prospère à une vitesse alarmante. Je me questionne sérieusement sur mon propre usage de cette plateforme. Autrefois, je dénichais régulièrement des threads enrichissants, mais ces pépites sont devenues invisibles. Supprimer mon compte ne changera pas le monde, mais si cela peut être un acte de refus face à la montée de l’extrême droite, alors je suis prête à franchir le pas.

Force à Judith Godrèche

En parallèle, j’ai lu la lettre poignante que Judith Godrèche a adressée à Annie Ernaux dans Le Nouvel Obs. Quelques jours auparavant, elle recevait la notification de sa mise en examen pour diffamation par Jacques Doillon. Depuis un an, Judith Godrèche m’a profondément touchée. Son courage résonne en moi, même si je ne trouve pas encore la force d’exprimer pleinement ce que cela m’évoque. Cela viendra, car certaines batailles méritent qu’on s’y prépare avec toute la détermination possible.

Samedi 23 novembre : sororité

Manifestation féministe

Aujourd’hui a été marqué par une grande manifestation contre les violences faites aux femmes. Quel moment d’émotion et de puissance collective ! Les slogans et pancartes débordaient de créativité et de force. Go girls ! Je me rends compte que mon mois de novembre a été parsemé de rêves traumatiques à ce sujet. Je prendrai le temps de traiter ce sujet à une autre occasion. Pour le moment, je suis encore trop démunie pour l’aborder sereinement 😔.

Photo manifestation féministe
Photo publié par Pénélope Bagieu sur son compte insta.

Banque alimentaire : on compte sur nous

Le matin, nous avons contribué à la collecte de la banque alimentaire au supermarché. Ma fille était très fière donner des petits pots pour bébé et des conserves de pois chiches. J’ai moi-même des souvenirs d’enfance et d’étudiante liés à ces collectes, que je trouve toujours pleines de solidarité malgré la désolation que représente la précarité alimentaire en France. Les chiffres sont accablants et devraient nous révolter collectivement.

Salon du bulshit

L’après-midi, nous avons visité un salon de l’artisanat et de l’entrepreneuriat local. Quand j’ai découvert des stands « énergétiques » avec des praticiennes aux sourires béas, le mien a quitté mon visage  et nous avons vite fait demi-tour. Si tu veux comprendre les raisons de mon animosité, fais un tour sur mon post.

Wallace et Gromit

En soirée, j’ai fait découvrir à ma fille l’univers hilarant de Wallace et Gromit. Ces courts-métrages d’animation en pâte à modeler, avec leur humour typiquement britannique, sont des chefs-d’œuvre intemporels. Une excellente dose de légèreté pour conclure cette journée. Je les avais découverts grâce à mon cousin Gabriel, devenu auteur prometteur, dont je reparlerai ici prochainement. Mon préféré était l’épisode « La grande excursion », où ils se rendent sur la lune, faite de fromage, pour en manger. So unserious!

Semaine du 25 au 30 novembre 👀🏰

Mercredi 27 novembre : Petit geste, belles émotions

J’ai poursuivi ma lecture du chapitre 5 de Calme, ferme et bienveillant de Béatrice Kammerer, qui explore en profondeur la charge mentale et les inégalités de genre dans l’éducation. Elle pose une question cruciale : peut-on réellement concilier éducation positive et féminisme ?

Personnellement, je me retrouve pleinement dans cette définition emblématique du féminisme formulée par Marie Shear, écrivaine et militante américaine :

Feminism : the radical notion that women are people. (New Directions for Women, 1986).

Les métiers du soin, historiquement dévalorisés et largement féminins, restent marqués par des rapports de domination persistants. En tant que professionnelle dans ce domaine, je suis bien placée pour constater leur rôle indispensable dans nos sociétés. On se souvient tous des discours enflammés sur les travailleurs essentiels pendant la crise du COVID-19. Ces métiers, pourtant essentiels à notre survie collective, ont toujours souffert d’un manque de reconnaissance.

Cette dévalorisation des soins reflète une inégalité de genre profondément ancrée, qui commence dès l’enfance. L’éducation elle-même perpétue ces schémas, où les émotions et le soin sont assignés au registre du féminin. Pourtant, comme l’autrice l’indique, ces compétences humaines ont probablement été vitales pour la survie de notre espèce, notamment en raison de la vulnérabilité des nourrissons à la naissance. Cette inégalité de genre constitue ainsi l’une des racines de la violence sociétale.

En parlant de coopération, un grand merci à cette personne qui m’a proposé de me prendre en photo avec ma fille devant un décor de Noël. Elle m’a dit avec un sourire :

Nous, les mamans, ne sommes pas souvent sur les photos.

J’ai été profondément touchée par cette attention. Cette rencontre m’a rappelé à quel point ces petits gestes de solidarité féminine peuvent illuminer une journée. Souvent, nous, les mamans, sommes celles qui immortalisent les souvenirs des autres, oubliant de nous inclure dans ces moments précieux. Ce cliché spontané restera un beau souvenir, symbolisant à la fois l’esprit des fêtes et la force de la sororité.

Jeudi 28 novembre : Une visite imprévue à la Conciergerie

Avec ma mère et ma sœur cadette, nous avions réservé notre après-midi pour découvrir l’Arc de Triomphe. Cependant, une mauvaise surprise nous attendait : le monument était exceptionnellement fermé jusqu’à 17h. Heureusement, grâce aux laissez-passer que ma sœur avait reçus dans le cadre de son travail, nous avions d’autres options de visites.

Nous avons décidé de nous rendre à la Sainte-Chapelle. Cependant, le quartier du Boul’Mich était impraticable, à cause des préparatifs entourant la réouverture de Notre-Dame : barrages, militaires armée jusqu’aux dents tous les 10 mètres… Face à l’interminable file d’attente pour entrer à la Sainte-Chapelle, nous avons changé nos plans et opté pour la Conciergerie.

Ce lieu emblématique, remis en lumière lors de la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques de Paris, est un vestige médiéval qui a joué un rôle clé pendant la Révolution française. On peut y visiter, entre autres, le célèbre cachot de Marie-Antoinette. L’atmosphère oppressante du lieu porte en elle tout le poids de son histoire.

Née pendant le bicentenaire de la Révolution, j’ai toujours eu un intérêt particulier pour cette période fascinante de l’histoire de France. Bien que la Conciergerie ne soit pas aussi prisée que d’autres monuments parisiens, elle reste un site incontournable pour les passionnés d’histoire.

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Conclusion

Novembre, ce mois souvent boudé pour ses jours courts et glacé… Et pourtant ! Il s’est révélé riche en surprises et en moments précieux. Ce mois m’a rappelé que chaque saison a sa beauté unique, qu’il suffit parfois de prendre le temps d’observer.

Dans les petits détails du quotidien et les expériences partagées, novembre a pris un tout autre visage, bien loin de sa réputation monotone. Chaque mois, même le plus gris, peut devenir une source d’enrichissement intérieur, de réflexion et de découverte.

Et vous, avez-vous vécu des moments marquants ce mois-ci ? Partagez-les en commentaire 👇🏻 : les grandes et petites histoires se croisent et s’enrichissent toujours.

Enfin, si cet article vous a plu et que vous souhaitez soutenir mon travail, abonnez-vous dès maintenant pour ne rien manquer des prochains journaux. À très bientôt pour de nouvelles confidences !

Bonus

🪡Mes derniers travaux à l’aiguille:

I Cross Stitch So I Don’t Kill People 🩸

J’ai continué ma broderie annuelle du site clouds factory sur le thème des contes d’Andersen. Le mois de novembre était consacré à Boucles d’or.

En parallèle, j’ai poursuivi la confection d’une nappe, disponible sur le site du Bonheur des Dames.

Unboxing Polly Pocket : Mes Dernières Trouvailles

Je suis une grande passionnée des Polly Pocket, une passion qui dure depuis mon enfance et qui représente bien plus qu’un simple souvenir pour moi. Bientôt, je consacrerai un post complet à l’univers fascinant de ces miniatures, mais en attendant, voici un petit unboxing de mes dernières acquisitions :

  • Polly Pocket Keepsake 35 ans : Un hommage à l’anniversaire de cette icône des années 90.
  • Funko Pop Toy Story avec la Bergère et Polly Pocket policière : Deux personnages emblématiques de la franchise Toy Story.
  • Pins Polly Pocket : Des accessoires adorables à collectionner.
  • Polly Pocket Harry Potter : J’ai hésité à l’acquérir en raison des prises de position de l’autrice de la série.
  • Polly Pocket Mercredi Addams : De loin la version la plus réussie, avec un niveau de détail rivalisant avec les originaux.

  • collection polly pocket
  • Polly pocket Mercredi Adams
  • Polly pocket Mercredi Adams
  • Polly Pocket Keepsake
  • Polly pocket Harry Potter
  • Polly pocket Harry Potter
  • pins polly pocket
  • funko pop polly toy story + bergère

Ces objets sont de véritables trésors pour les fans de Polly Pocket et de collectibles, et je ne manquerai pas de partager leur histoire avec vous dans un prochain article dédié. As-tu une Polly Pocket préférée ? Partage-la en commentaire !👇🏻

Une réponse à « Les confidences d’Amagny : Journaling Novembre 2024 »

  1. […] mes articles sur les chapitres précédents, tu peux les retrouver dans mes articles d’octobre et novembre. Et si tu souhaites une fiche de lecture complète, fais-le moi savoir en commentaire […]

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