Mère et enfant profitant d’une balade automnale en forêt, entourés de feuilles dorées, moment de complicité et de douceur en famille.

Vivre octobre en famille : petits moyens, grandes joies entre culture engagée, foi et vie simple

Introduction

Ce mois d’octobre a été intense, à la fois sur le plan personnel et professionnel. Entre défis et nouveaux départs, j’ai eu la chance de voir s’ouvrir de belles opportunités de travail. Comme tu le sais peut-être si tu suis mon journaling depuis plusieurs mois, je ne peux désormais compter que sur moi-même financièrement. Une situation qui m’oblige à redoubler d’efforts et à me donner un bon coup de pied au popotin, que j’ai joli par ailleurs 🍑! On dit bien : aide-toi, le ciel t’aidera !

« Et mon Dieu pourvoira à tous vos besoins selon sa richesse, avec gloire, en Jésus-Christ. » (Philippiens 4:19)

Malgré le rythme soutenu, j’ai réussi à préserver de beaux moments en famille, souvent simples et à petit prix.

Ce mois marque également une étape pour mon blog : après un an d’existence de ce journal, j’ai choisi de faire évoluer sa forme. Fini les entrées journalières, place à une organisation par grandes thématiques : famille, société, spiritualité, culture… J’espère que cette nouvelle structure rendra la lecture plus fluide et agréable. N’hésite pas à me dire en commentaire ce que tu en penses ⬇️ — ton retour m’aide à faire grandir ce projet un peu plus chaque mois.

🍂 Octobre en famille – sorties et découvertes

Le mois d’octobre a été bien occupé, notamment avec les vacances de la Toussaint. Je me sens souvent un peu à contre-courant, en ne proposant pas à ma fille un emploi du temps “extra-ordinaire” comme on en voit sur les réseaux.

Il faut dire que je n’en ai ni les moyens, ni vraiment l’opportunité, avec mes impératifs professionnels. Nous avons donc alterné entre activités gratuites ou à petit prix et invitations chez des camarades.

Cette sobriété correspond pleinement à mon mode de vie, mais aussi à mes valeurs profondes : refuser la surstimulation à tout prix. Ce modèle de société qui pousse à l’excès ne me convient pas. J’y vois, à tort ou à raison, une des raisons pour lesquelles enfants comme adultes finissent parfois blasés.

🏰 Sorties culturelles et patrimoine

Nous avons profité du premier dimanche du mois pour visiter la nouvelle exposition du château de Sceaux, qui présente les trésors et les pépites du musée. C’était intéressant de redécouvrir le patrimoine historique de la banlieue parisienne, souvent méconnu, à travers les métiers d’autrefois, les objets anciens et de magnifiques cartes.
L’exposition propose aussi un parcours-enquête pour les enfants.

  • Figurines en porcelaine représentant un homme en turban tenant un animal et une femme couronnée en robe fleurie, exposées au château de Sceaux.
  • Collection de monnaies romaines exposées au château de Sceaux.
  • Fontaine à eau de coco du XVIIIe siècle, ornée de velours rouge et de détails métalliques, exposée au château de Sceaux.
  • Enseigne ancienne de la Poste Royale des Condé, ornée d’un blason couronné et d’une scène de diligence, exposée au château de Sceaux.
  • Carte ancienne de Paris et ses environs, illustrant les routes, forêts et villes comme Versailles et Vincennes, exposée au château de Sceaux.
  • Tapisserie ancienne aux médaillons couronnés, ornée de figures classiques, de chérubins et de motifs floraux, exposée au château de Sceaux.
  • Affiche ancienne du Chemin de Fer d’Orléans illustrant la ligne Paris–Sceaux–Limours, avec scène champêtre, maison perchée Robinson et carte du parcours.

J’ai appréciée cette exposition, même si c’est un peu “niche” : il faut aimer la conservation ou avoir de l’intérêt pour la région.

🍁 Ateliers créatifs et nature

Nous avons également retrouvé avec plaisir les ateliers de l’arboretum de la Vallée-aux-Loups, découverts en juin dernier. J’ai eu un vrai coup de cœur pédagogique pour Aurélie Ehrlich, l’animatrice, qui propose toujours des activités mêlant art et botanique.

Ces ateliers sont gratuits, sur inscription, et très bien encadrés. Ma fille y a participé à la création d’une œuvre collective de land art, un art éphémère “zéro déchet” réalisé à partir de matières naturelles ramassées sur place : feuilles, branches, petits fruits, pommes de pin…

Photographie avant/après d’une œuvre de land art réalisée par des enfants : composition végétale sur herbe, transformée par le temps une semaine plus tard.


La semaine suivante, elle a réalisé sur le même principe un cadre éphémère, qu’elle a pu accrocher fièrement à la fenêtre, comme un petit vitrail végétal.

Œuvre éphémère réalisée par des enfants à l’arboretum de Châtenay-Malabry : feuilles, fleurs et tiges pressées entre deux plaques transparentes.

📚 Bibliothèque et loisirs gratuits

Durant les vacances, la bibliothèque municipale a aussi été un de nos repères : nous y allions deux fois par semaine pour les jeux de société et les ateliers créatifs sur le thème d’Halloween.

Photo d’un atelier créatif pour enfants sur le thème d’Halloween : découpes en papier de tomates, chats noirs et araignées, avec matériel de dessin et collage.

🎥Cinéma indépendant

Les deux seules activités payantes du mois ont été nos sorties cinéma, à neuf euros pour deux, un tarif très raisonnable grâce à notre cinéma indépendant. Les séances y sont moins fréquentes, mais cela me convient : je lutte à ma manière contre le culte du “tout, tout de suite”. Ces lieux culturels deviennent précieux, surtout à l’heure où certains investisseurs peu scrupuleux lorgnent sur le secteur. Sans me prendre pour Jean Moulin, aller dans un cinéma indépendant est pour moi un petit acte de résistance culturelle.

🎬 Film 1 : La Vie de Château, mon enfance à Versailles

🎬 Film 2 : Jack et Nancy, les plus belles histoires de Quentin Blake

👹 Huntrix : le dessin animé phénomène de Netflix

Enfin, comme je l’ai expliqué le mois dernier, je ne suis abonnée à aucun service de streaming. Avant de partir à la soirée d’Halloween, nous avons donc regardé chez ma sœur le dessin animé phénomène Huntrix. Franchement, c’est très sympatoche : des héroïnes courageuses, une histoire d’amour tourmentée, des chansons entêtantes et un bon vieux combat entre le bien et le mal. Tout ce qu’il faut pour un vrai moment de cinéma familial !

Trois personnages Mira, Zoey et Rumi animés sur scène dans le film Huntrix, en tenue futuriste, micro à la main, devant un décor lumineux bleu et violet.

Parents et grands-parents, comment gérez-vous cette course aux activités parfaites pour vos enfants ? Ressentez-vous la pression de la société ou parvenez-vous à savourer les moments simples et spontanés en famille ?

🤡 Octobre politique – quand le grand guignolesque tourne au pathétique

Avec un mois d’octobre bien rempli côté famille et culture, difficile de ne pas constater le contraste avec l’actualité politique.
Au pays du divertissement qu’est la France, on peut dire qu’on a été gâtés ! Mais assistait-on à une comédie digne des plus grandes heures du théâtre de Guignol… ou plutôt à une tragédie à la Sarah Bernhardt ?

Je ne sais pas si c’est la lassitude ou simplement l’époque, mais tout semble désormais virer à la caricature. Les petites phrases remplacent les idées, les clashs tiennent lieu de débat, et les postures se substituent au courage.

💼 L’épisode Lecornu : la valse des ministres continue

L’un des moments forts – ou plutôt consternants – du mois a été la démission de Sébastien Lecornu. Des semaines pour nommer un Premier ministre, qui présente sa démission dès le lendemain de la nomination de son gouvernement… c’était digne des meilleures séries à suspense.
Un record dont on se serait bien passé a même été battu : celui du gouvernement le plus court de la 5ème République. Depuis, c’est une véritable cour de récréation dont la sonnerie ne retentit jamais.

Et toi, comment perçois‑tu ce cirque médiatique autour de la politique française ? Est-ce que cela te fait rire, t’énerve, ou te laisse totalement indifférent ?

👑 Le vol au musée du Louvre : quand la réalité dépasse la fiction

Et comme si la politique ne suffisait pas, l’actualité culturelle a elle aussi eu droit à son moment surréaliste, avec le vol des bijoux au Louvre. On ne mesurera jamais à quel point notre pays semble sombrer dans une forme de décadence à tous les niveaux.

J’ai été, pour ma part, plus affectée par le vol des pépites d’or à la minéralogie du Muséum, qui ont perdu toute valeur scientifique après avoir été fondues.
Concernant les bijoux, malgré leur valeur historique, je n’ai pas d’affection particulière (c’est un euphémisme) pour Napoléon et tout ce qu’il représente. 😬 Unpopular opinion : la plupart de ces pierres précieuses proviennent des pillages coloniaux. Je dis cela sans provocation, mais… est-ce que la boucle ne serait pas bouclée, après tout ? Si tu souhaites creuser le sujet, je t’invite à lire ce post en anglais.

Bien sûr, à aucun moment je ne cautionne le vol ni la délinquance, mais pleurer pour des puissants qui se sont fait voler ne fait pas partie de mes combats.
J’ai moi-même vécu un cambriolage au cours duquel on m’a dérobé le peu de bijoux que je possédais — ma gourmette et mon médaillon de baptême — ainsi que ceux de ma mère et de ma grand-mère.
Cet épisode douloureux m’a profondément marquée et a transformé mon rapport aux choses matérielles. Depuis, j’entretiens une forme de détachement vis-à-vis des biens de ce monde, qui me paraissent désormais bien éphémères et aléatoires.

Le clou du spectacle – et ce qui me fait encore rire à l’heure où j’écris ces lignes – a été la réaction du collectionneur Pierre-Jean Chalençon, déclarant que Napoléon était “l’homme de sa vie” et qu’il était “rentré en religion pour l’Empire”.
C’est mon pécher mignon du moment et je n’en suis pas fière, mais je me suis prise de passion pour absolument tous les mèmes et montages vidéos qui ont suivi, alors n’hésitez pas à m’envoyer vos plus belles pépites !

🥲 Entre cynisme et lassitude

J’ai beau essayer de relativiser, tout cela finit par me fatiguer.
La politique ressemble de plus en plus à une télé-réalité où l’on confond gouverner et communiquer.
Pendant ce temps, les vrais sujets – inflation, écologie, santé, éducation – continuent de s’aggraver dans un brouhaha général.

🍫 Octobre gourmand – réflexions autour de la Semaine du goût, alimentation et société

Assortiment de chocolats artisanaux, truffes au cacao, éclats de chocolat et bâtons de cannelle sur fond en bois rustique.
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Ce mois d’octobre a aussi été l’occasion de réfléchir à notre rapport à la nourriture, grâce à la Semaine du goût.
La classe de ma fille a eu la chance de visiter une chocolaterie artisanale, et elle est rentrée un sac bien garni à la main!

Mais au-delà de la gourmandise, cette anecdote m’a rappelé à quel point l’alimentation reste un marqueur fort des inégalités sociales.
Manger sainement, localement ou bio, tout cela demande souvent des moyens financiers, du temps et un accès à une certaine éducation alimentaire — des choses qui ne vont pas de soi pour tout le monde.

C’est un sujet complexe et tentaculaire, où se croisent économie, culture, écologie et justice sociale.
À ce propos, j’avais beaucoup aimé la vidéo d’Ophélie – Ta Mère Nature, qui aborde justement ces enjeux avec pédagogie.
Alors oui, c’est chouette de sensibiliser les enfants à travers des initiatives comme la Semaine du goût… mais il reste encore tant à faire pour que bien manger ne soit plus un privilège, mais un droit.

Et toi quels sont tes petits secrets pour allier plaisir, santé et buget dans ton alimentation ? Partage tes idées, elles pourraient en inspirer d’autres !

👁️‍🗨️ Pour aller plus loin :

🎃 Octobre spirituel – Halloween, entre symbolique, foi et questionnements personnels

Impossible de parler d’octobre sans évoquer Halloween, cette fête aussi populaire que controversée!
Pour certains croyantes, elle représente une panique morale : trop sombre, trop païenne, trop éloignée du message biblique. Pourtant, depuis que j’ai entamé ma démarche spirituelle, j’ai voulu creuser la question au lieu de me contenter des injonctions.

Illustration festive d’Halloween avec trois citrouilles remplies de bonbons, un chat noir curieux, une pleine lune et un décor de cimetière nocturne.
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Peut-être que mes origines irlandaises 🍀 (les Brady, on est ensemble !) y sont pour quelque chose, mais j’ai toujours eu une certaine affection pour cette célébration. En me documentant, j’ai découvert que Halloween trouverait ses racines dans la fête celtique de Samain, qui marquait le passage d’une saison à l’autre, l’entrée dans la période sombre.
Peu de traces écrites subsistent, puisque ces croyances reposaient sur une tradition orale très ancienne. Mais une chose est sûre : on ne peut pas comprendre où l’on va si l’on oublie d’où l’on vient...

✝️ Foi, cohérence et liberté

Si Martin Luther a libéré les protestantes de la peur des démons et des sorcières, pourquoi tant redouter ce moment festif ?
Si notre foi est solide, pourquoi craindre ce qui ne s’apparente qu’à un héritage culturel ?
Je comprends tout à fait les croyantes qui choisissent de ne pas y participer, mais alors soyons cohérents : Noël lui-même trouve ses racines dans une fête païenne du solstice d’hiver.

Je ne prétends pas avoir toutes les réponses — je suis peut-être en pleine dissonance cognitive et je changerai peut-être d’avis un jour. Ce que je rejette, c’est surtout le consumérisme effréné autour d’Halloween, ses costumes hypersexualisés, et les dérives parfois franchement limites comme cette messe noire organisée dans une église désacralisée.

Et toi, quelle place accordes-tu à Halloween dans ta vie ou celle de ta famille ? Y vois‑tu juste du folklore, une célébration culturelle, ou un moment pour réfléchir à tes propres symboles et traditions ?

👼 Apporter la lumière dans les ténèbres

Cette année, j’ai choisi de me déguiser en ange. Un symbole fort, presque un manifeste : apporter un peu de lumière dans les ténèbres.
Parce qu’au fond, ce ne sont peut-être pas les démons extérieurs qu’il faut craindre, mais nos propres démons intérieurs.

Montage photo comparatif entre une scène du film Roméo + Juliette et un costume d’ange réalisé pour Halloween, porté par une adulte et une enfant.

Et si Halloween, au lieu d’être rejetée, pouvait devenir un moment d’introspection, une invitation à se rappeler que le bien et le mal cohabitent en chacun de nous ?
Le commandement le plus important est celui de l’amour : nos gestes doivent être guidés par ce sentiment et par le désir de plaire à Dieu.

🕯️ Mémoire et transmission

Dans le prolongement d’Halloween, nous sommes aussi allées, avec ma fille, au cimetière.
Ce n’était pas une habitude, mais cette année, j’ai ressenti le besoin de le faire : nettoyer les tombes, déposer des fleurs, quelques galets, et un coquillage pour mon arrière-grand-mère bretonne.
Un geste simple, mais porteur de sens. Un hommage à nos ancêtres, à ceux qui ne sont plus là mais vivent encore dans nos mémoires. C’est l’une des rares périodes de l’année, où l’on « s’intéresse » à la mort qui est un sujet encore très tabou dans nos sociétés.

Enfin, je mesure à quel point la foi se vit aussi dans la communauté. On dit souvent qu’un chrétien seul est un chrétien en danger — et je le mesure chaque jour un peu plus.
Chaque culte, chaque moment de louange partagé avec ma fille me remplit d’une joie sincère. On ne chante pas toujours juste, ni toujours en rythme, mais peu importe : on fait corps, et c’est beau.

📺 Pour aller plus loin et te faire ta propre opinion:


🏮En guise de conclusion

Ce mois d’octobre m’aura rappelé à quel point la vie est contrastée. Chaque instant, qu’il soit léger ou plus lourd, m’a permis de recentrer mes priorités et de réaffirmer ce qui compte vraiment : la gratitude, la persévérance et la foi.

Hasard ou clin d’œil du ciel, dans la nuit qui a suivi le moment où j’ai écrit ces lignes, j’ai rêvé que j’encourageais un membre de ma famille en lui répétant plusieurs fois : « Jésus est le chemin, la lumière et la vie. »

J’ai découvert que cette phrase correspond presque mot pour mot à un passage de l’Évangile selon Jean (Jean 14:6).
Je choisis d’y voir un signe, une invitation à avancer avec confiance, même quand les jours raccourcissent et que la lumière se fait plus rare.

Alors que novembre s’installe doucement, continuons d’allumer de petites lumières — elles finissent toujours par éclairer la route.

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Merci d’être là, de lire, de partager, et de faire vivre cet espace imparfait mais sincère.
À très bientôt pour les confidences du mois de novembre.

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